ALOE VERA

Histoire de l’Aloe Vera

Un peu d’histoire

Connue depuis toujours pour sa beauté mystérieuse, son élégance sauvage, ses propriétés thérapeutiques légendaires, la plante d’Aloe Vera Barbadensis Miller était considérée dans certaines civilisations comme un dieu. Les vertus curatives de l'Aloe Vera étaient déjà bien connues dans l'antiquité. Faits, témoignages authentiques et récits légendaires parsèment son histoire.


Il y a 6000 ans, les chinois déclaraient l'Aloe Vera comme le «symbole de l’immortalité». Pour les empereurs de la Chine mythique, les épines guérisseuses de l’Aloe personnifiaient les ongles sacrés de la Divinité. Il a été répertorié dans le Ben Cao impérial (1505), véritable «codex» de la médecine chinoise où était mentionné l'ensemble des connaissances de l'époque (herbes médicinales, remèdes, poésie, mythes, histoire, littérature...). Le Pen T'sao, l'un des premiers ouvrages sur les plantes médicinales, qui date également du 3ème millénaire avant JC (environ 4700 ans), et surtout l'illustre Li Che Tchen qui a révisé ce traité au 16ème siècle, classe l'Aloe Vera parmi les plantes aux vertus thérapeutiques majeures sous l'appellation de "Remède d'harmonie" et la considère comme la plante spécifique du traitement des brûlures et des affections de la peau.


Dans l'Égypte ancienne, l'Aloe Vera fut la plante dont le «sang» donnait la beauté, la santé et l’éternité. Elle accompagnait le Pharaon dans l’autre monde. Elle faisait partie du rituel d’embaumement. Les Hébreux considéraient le jus d'Aloe Vera comme médecin divin et d’après la Bible, l'Aloe Vera était supposé avoir été planté par le Seigneur lui-même (Nombres 24:6). Il est aussi mentionné dans la Bible (Jean 19:39) qu’après sa crucifixion, le corps de Jésus fût oint dans un mélange de myrrhe et d'Aloe Vera offert par Nicodème. Les écrits médicaux d’Hippocrate, Aristote, Celsius, Dioscoride, Pline l'Ancien, Galien, Paracelse, vantent ses vertus. Aristote persuada Alexandre le Grand de conquérir l’île de Socotra pour obtenir suffisamment d'Aloe Vera afin de guérir les blessures de ses soldats.


En Afrique, les chameliers nomades l’appellent «le lys du désert», les Américains «the silent healer», les Russes «l’élixir de longue vie», etc… Chez les Indiens Séminoles de la Floride, il existe la légende de la «Fontaine de Jouvence», une fontaine qui jaillissait au centre d’un groupe d’Aloe Vera. La légende veut que les gens âgés qui se baignaient dans les flots de cette source rajeunissent... Les Gallas, un peuple installé en Éthiopie et en Somalie, plantent des Aloe Vera autour de leur tombe ; lorsqu’ils fleurissent, cela indique que la personne décédée a réussi à entrer dans les jardins de Wak, le créateur. Chez les indiens du Nouveau Monde, l’Aloe faisait partie des 16 plantes sacrées, vénérées comme des dieux. Les Sutos, eux exigent que tout le village se baigne publiquement dans une infusion d'Aloe Vera en cas d’épidémie de rhume. Traditionnellement en Inde, la médecine ayurvédique dit qu’il rétablit l'équilibre entre les 3 Doshas (Kapha, Vata et Pitta). Les musulmans accrochent les feuilles dans l'entrée de leurs maisons parce que les feuilles représentent un symbole du bonheur parfait. En conclusion, sachez encore que Christophe Colomb emportait toujours son «Docteur en pot» en voyage. Vous trouverez encore beaucoup d’exemples de l’utilisation de l’Aloe Vera. La réputation acquise par l'Aloe Vera sur les 5 continents ne semble pas usurpée.

Un peu de botanique

Les botanistes précisent que l'Aloe Vera est une plante à fleurs de la famille des liliacées à laquelle appartiennent les asphodèles, le lys, l'oignon, l'ail, l'asperge, le muguet, la tulipe, etc., faisant partie des plantes grasses ou succulentes.
Depuis peu d'années, une nouvelle classification botanique internationale place les Aloès dans la sous-famille des Asphodelaceae. Il existe plus de 300 espèces d'Aloe Vera de par le monde, dont une demi-douzaine sont considérées comme médicinales. L'Aloe Vera (aloès vulgaire), fut reconnu successivement par les botanistes Linné (Aloe Vera), Lamarck (Aloe Vulgaris) et Miller (Aloe Barbadensis). Il constitue aujourd'hui l'une des principales plantes médicinales cultivées et utilisées dans le monde.


L'Aloe Vera est une plante arborescente de 80 à 100 cm de haut, aux racines peu profondes, dont la tige très courte et ligneuse porte un faisceau de feuilles charnues lisses de couleur verte, à section triangulaire, aux extrémités pointues, dont les plus grandes atteignent 100 cm de long et 15 cm dans leur plus grande largeur, avec des bords munis d'épines jaune clair. La coupe transversale d'une feuille permet de distinguer, de l'extérieur vers l'intérieur: la cuticule, une couche épidermique, un derme cellulosique où circule une sève rouge brunâtre (le "sang" de l'aloès), et enfin, au centre, une pulpe épaisse: parenchyme mucilagineux incolore qui est le précieux gel utilisé pour ses salutaires vertus. Les fleurs, réparties sur deux ou trois hampes (chacune en portant plusieurs dizaines), pendantes et tubuleuses en forme de petites trompettes de couleur jaunâtre, éclosent successivement. Les fruits sont des capsules.


A l'état naturel, l'Aloe Vera pousse sur des terrains sablonneux et calcaires de régions semi désertiques au climat chaud et sec. Sa reproduction s'opère par graines ou, plus aisément, par les rejets (stolons) qui poussent autour de son pied. Facile à cultiver, il est aujourd'hui planté industriellement sur de vastes étendues dans de nombreux pays: États-Unis, Mexique, Caraïbe, Thaïlande, etc.

Des recherches approfondies

La recherche moderne a confirmé pour une bonne part l'expérience intuitive des anciens. Dès mi 19ème siècle, la science moderne s’est emparée de cette plante prodigieuse. En 1851, Smith et Stenhouse découvrirent le principe actif de l'Aloe Vera: l’aloïne, auquel on prêtait l’ensemble des vertus purgatives de la plante. Mais en 1912, Johnstone découvrit que sa pulpe pouvait aussi guérir les brûlures, et en 1930, Collins prouva que l'Aloe Vera était capable de réduire les effets néfastes des radiations. Dès lors, le monde médical et scientifique en étudia très sérieusement la composition chimique, et en 1938, Chopia et Gosh isolèrent ses principaux éléments actifs. Dans les années 40, les chercheurs ont enfin réussi à mettre les multiples propriétés de l'Aloe Vera en évidence et de faire connaître ses composants. En 1942, Stockton stabilisa le gel d’Aloe Vera et mis au point un excellent onguent contre les brûlures. Mais c’est en 1959 que Coats réalisa un pas décisif en stabilisant la pulpe fraîche de la plante par un procédé naturel.
L’Aloe Vera n’eut vraiment du succès en Amérique que lorsque les scientifiques constatèrent que beaucoup des survivants d’Hiroshima et Nagasaki, avaient soigné leur peau avec le gel interne de l’Aloe Vera et avaient bu le jus préparé de façon spécifique. Le nombre de cancer de la peau chez les Japonais était inférieur au pronostic probable lors d’une attaque nucléaire d’une telle envergure... Depuis, les recherches n’ont cessé de progresser: Danhof démontra tout d’abord que le gel d’Aloe Vera pouvait réhydrater et freiner considérablement le vieillissement de la peau, puis Fujita découvrit dans la plante la présence de bradykinase, enzyme anti-douleur, à la fois calmante et cicatrisante et bien d’autres chercheurs devaient encore révéler diverses propriétés thérapeutiques de l’Aloe Vera, et notamment son pouvoir antiviral.


Des recherches approfondies confirment les connaissances empiriques et l'innocuité de l’Aloe Vera... Par exemple, l’université de Alacala de Henarez, Madrid, une des plus anciennes universités européennes, étudie les différents enzymes présents dans le jus d'Aloe Vera et leurs implications dans ses propriétés thérapeutiques, recherche les actions antiprotéases (département Pharmacie) et les propriétés thérapeutiques associées aux enzymes (département Physiologie Végétale).
D’autres études ont été publiées pour souligner les avantages de l’Aloe Vera en application externe ou interne par des universités prestigieuses: University of Texas (medical Branch), University of Texas Healt Sci. Center (USA), Fujita Healt University (Japon), Tokyo's Women Medical College (Japon), Nagasaki University (Japon), Ben Gurion University of Negev (Israël).... Aujourd'hui l'Aloe Vera entre dans la composition des produits de beauté offerts pour les soins du visage et du corps par les plus prestigieux fabricants de cosmétiques. Sa richesse et ses vertus souveraines en font un produit de diététique et de santé de tout premier ordre.

Composition de l’Aloe Vera

C'est au coeur de la feuille que se trouve le gel incolore et translucide, matière première active de la plante et véritable trésor caché de l'Aloe Vera. Dans la partie à proximité du bord de la feuille, nous retrouvons le latex amer. La fleur et les graines de l'Aloe Vera offrent également des principes actifs. Le gel, composé d'un mucilage clair se trouvant au coeur des grosses feuilles, a des propriétés fortement émollientes et constitue une substance largement utilisée en cosmétologie et en dermatologie; on peut également prendre le gel par voie interne, sous forme de gélules ou de jus (boisson comprenant au moins 95 % de gel). L'Aloe Vera a une méthode pour conserver l'eau. Elle appartient en effet au groupe de plantes des xéroïdes, ainsi appelées parce qu'elles ont la faculté de fermer leurs stomates (toutes petites ouvertures dans l'épiderme de la feuille) pour maintenir l'eau à l'intérieur de la plante. Elles peuvent ainsi survivre à de longues périodes de sécheresse. Elles ont la propriété d'obturer quasi instantanément une blessure de leur "peau", afin de s'opposer à toute fuite d'eau. Le latex, sève jaune et amère tirée de la partie externe des feuilles, renferme de 20 % à 40 % d'anthranoïdes (principalement l'aloïne), des molécules aux effets laxatifs puissants; le latex peut être irritant pour la peau et les muqueuses.


-Tout d’abord elle est riche en polysaccharides (acemannan), lignines, saponines (effet antimycotiques, anti-cholesterolemiante, régulateur du glucose), et anthraquinones parmi lesquels substances, certaines sont antibiotiques (barbaloine, isobarbaloïne, acide aloétique, émodine d’aloès), d’autres tranquillisantes, anesthésiques ou analgésiques (ester d’acide cinnamique, acide chrysophanique), anti-cancérigène (bio et isoflavanoïdes).
-Elle contient du tanin (possédant la charge électrostatique des nuages de virus).
-Elle contient de nombreuses vitamines: A, B1, B2, B3, B6, B9, acide folique, B12, C, E, choline, inositol, niacine (régulateur métabolique)... Ainsi que des minéraux: calcium, chrome, cuivre, fer, magnésium, manganèse, zinc, potassium, phosphore, sodium, chlore et sélénium (anti radicaux libre).
-18 acides aminés dont 9 des plus importants: isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, théonine, valine et acides gras essentiels.
-Enzymes dont certaines facilite la digestion (cellulase, lipase, amylase, protéase) ou régulent les fonctions hépatiques (phosphatase alcaline), d’autres stimulent les défenses immunitaires (bradykinase), ou président à la vie du muscle (créatine phosphokinase)...
-Aloesides A et B en partie variables (structure comparable aux neurotransmetteurs : selon les Dr Filatow et Pawlenko).

Tous ces éléments se trouvent dans l’Aloe Vera en quantités minimes, mais dans un rapport parfaitement équilibré.

Propriétés de l'Aloe Vera:

Plusieurs études effectuées par des chercheurs de renom ont démontré l'étonnante rapidité de pénétration dans la peau du gel d'Aloe Vera stabilisé, favorisant ainsi une réhydratation spectaculaire du derme et de l'épiderme, et une régénération rapide des cellules lésées dans les cas de brûlures les plus graves. Aux États-Unis et au Canada, l'Aloe Vera est largement utilisé dans les hôpitaux spécialisés ou les centres pour grands brûlés. D'autres études, effectuées tant sur l'homme que sur l'animal, ont mis en lumière la rapidité du temps de cicatrisation de plaies sèches traitées à l'Aloe Vera. Les travaux d'une équipe de biologistes soviétiques ont même prouvé l'efficacité de l'Aloe Vera dans le traitement des lésions des victimes d'irradiations atomiques ou radiologiques.


En dermatologie, le gel d'Aloe Vera protège le pH naturel de la peau. Il aide à la nettoyer, à détruire les bactéries et les champignons. Il la nourrit, mue la peau morte, stimule la circulation du sang et accélère la production de nouvelles cellules. L'Aloe Vera agit comme humectant, astringent, anti-irritant, et antiallergique.


Dans les affections cutanées dues au vieillissement, dans la chute des cheveux, le gel d'Aloe Vera est depuis toujours considéré comme un adjuvant efficace.


La richesse de l'Aloe Vera en principes nutritifs et en principes actifs indispensables au bon fonctionnement de notre "usine biologique" en fait un remarquable complément alimentaire. La pulpe d'Aloe Vera correctement stabilisée rééquilibre utilement une alimentation moderne qualitativement appauvrie et lui apporte les vitamines, les enzymes et les oligo-éléments manquants. Il nous offre un étonnant complément alimentaire tonique et vivifiant, il est un bon régulateur du transit intestinal, facilite la digestion, active l’irrigation sanguine, la circulation lymphatique, les fonctions rénales, hépatiques et biliaires, atténue les douleurs arthritiques et rhumatismales. Recommandé comme traitement de fond en cas d’hépatite, d’asthme et des maladies de la peau. Certains sportifs l’absorbent discrètement comme stimulant naturel, sans risquer les foudres du contrôle antidopage.